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L'auteur du Fort Chabrol violé en préventive (20/03/2007)
Voilà pourquoi Christopher s'était barricadé chez lui, menaçant de se faire sauter avec une bonbonne de gaz: il ne voulait pas retrouver la prison... et ses sévices
ANDENNE C'est parce qu'il a été violé lors de sa précédente détention préventive que Christopher Parmentier (23 ans), l'auteur du Fort Chabrol de ce mardi matin à Seilles (Andenne), s'est barricadé dans sa maison de la rue Godfrind, indique le Parquet de Namur. Selon ce dernier, l'homme faisait l'objet d'une ordonnance de capture pour ne pas avoir effectué les peines de travail auxquelles il avait été condamné. Du coup, il devait purger un an d'emprisonnement ferme.
Mardi matin, la police s'est dès lors présentée chez lui pour l'arrêter. Mais Christopher Parmentier a préféré se réfugier dans le bâtiment avec sa compagne, a menacé les policiers avec une batte de base-ball puis avec une bonbonne de gaz, affirmant qu'il était prêt à faire exploser la maison.
Le Parquet de Namur précise encore que l'auteur et sa compagne ont également obstrué les escaliers menant à la porte d'entrée avec des matelas et des chaises. Descendu sur les lieux, le substitut du procureur du Roi Marc Servais a tenté de parlementer avec lui, via son téléphone portable, et de le raisonner. En vain.
Christopher Parmentier n'a eu cesse d'invoquer les sévices subis lors de son précédent séjour carcéral.
Finalement, il a accepté de parler avec une assistante sociale de l'asbl Zone T (qui s'occupe des toxicomanes) et, tandis que la discussion se déroulait, la DSU (unité spéciale de la police fédérale) a cassé un carreau de la maison et interpellé l'auteur et sa compagne. Celui-ci était alors toujours avec sa bonbonne de gaz mais aussi armé d'un couteau.
Il sera déféré devant le juge d'instruction ce mardi soir ou ce mercredi matin du chef de rébellion armée et de menaces avec ordre ou sous condition. En pratique, il encoure une peine maximale de deux ans de prison pour la première prévention et une autre de six mois à cinq ans pour la seconde. De plus, il risque aussi d'être condamné pour détention des produits stupéfiants retrouvés chez lui, ainsi qu'aux frais, en ce compris l'intervention de la police fédérale.
Enfin, le Parquet de Namur ajoute que l'intéressé est bien connu des services judiciaires, essentiellement pour des vols de voitures, et qu'il a déjà été condamné en 2003 et en 2005
Source : http://www.dhnet.be
Voilà pourquoi Christopher s'était barricadé chez lui, menaçant de se faire sauter avec une bonbonne de gaz: il ne voulait pas retrouver la prison... et ses sévices
ANDENNE C'est parce qu'il a été violé lors de sa précédente détention préventive que Christopher Parmentier (23 ans), l'auteur du Fort Chabrol de ce mardi matin à Seilles (Andenne), s'est barricadé dans sa maison de la rue Godfrind, indique le Parquet de Namur. Selon ce dernier, l'homme faisait l'objet d'une ordonnance de capture pour ne pas avoir effectué les peines de travail auxquelles il avait été condamné. Du coup, il devait purger un an d'emprisonnement ferme.
Mardi matin, la police s'est dès lors présentée chez lui pour l'arrêter. Mais Christopher Parmentier a préféré se réfugier dans le bâtiment avec sa compagne, a menacé les policiers avec une batte de base-ball puis avec une bonbonne de gaz, affirmant qu'il était prêt à faire exploser la maison.
Le Parquet de Namur précise encore que l'auteur et sa compagne ont également obstrué les escaliers menant à la porte d'entrée avec des matelas et des chaises. Descendu sur les lieux, le substitut du procureur du Roi Marc Servais a tenté de parlementer avec lui, via son téléphone portable, et de le raisonner. En vain.
Christopher Parmentier n'a eu cesse d'invoquer les sévices subis lors de son précédent séjour carcéral.
Finalement, il a accepté de parler avec une assistante sociale de l'asbl Zone T (qui s'occupe des toxicomanes) et, tandis que la discussion se déroulait, la DSU (unité spéciale de la police fédérale) a cassé un carreau de la maison et interpellé l'auteur et sa compagne. Celui-ci était alors toujours avec sa bonbonne de gaz mais aussi armé d'un couteau.
Il sera déféré devant le juge d'instruction ce mardi soir ou ce mercredi matin du chef de rébellion armée et de menaces avec ordre ou sous condition. En pratique, il encoure une peine maximale de deux ans de prison pour la première prévention et une autre de six mois à cinq ans pour la seconde. De plus, il risque aussi d'être condamné pour détention des produits stupéfiants retrouvés chez lui, ainsi qu'aux frais, en ce compris l'intervention de la police fédérale.
Enfin, le Parquet de Namur ajoute que l'intéressé est bien connu des services judiciaires, essentiellement pour des vols de voitures, et qu'il a déjà été condamné en 2003 et en 2005
Source : http://www.dhnet.be
