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La police vient de donner l'assaut à l'église de Minimes. Depuis ce matin, 23 ressortissants iraniens se sont barricadés dans l'église des Minimes à Bruxelles, menaçant de s'immoler. Ils disposent à l'intérieur de l'église de combustibles.
Par ailleurs, avant l'assaut, trois personnes ont été arrêtées administrativement par la police pour avoir franchi le périmètre de sécurité. Ce périmètre de sécurité a été dressé par la police de la zone de Bruxelles Ixelles dès 8h.
Les pompiers et les services de secours médicaux sont sur place. Une cinquantaine de policiers locaux sont mobilisés. Un renfort a été demandé à la Direction des Unités Spéciales (DSU) de la police fédérale.
Deux d'entres eux sont toujours en haut d'une grue d'un chantier situé place Poelaert, à Bruxelles. Ils menacent de sauter dans le vide depuis 7h ce matin.
Les négociateurs de la police fédérale tentaient de dialoguer avec les ressortissants iraniens mais il y aurait eu peu de communication entre les occupants de l'église et les forces de l'ordre, selon la police. Des représentants de l'Office des étrangers se trouvent sur place. Les ressortissants iraniens souhaitent obtenir des garanties pour ne pas être expulsés vers leur pays et bénéficier de la protection subsidiaire.
Source : www.rtl.be
Autre texte (plus sur la situation) :
Depuis ce matin, deux Iraniens menacent de sauter d'une grue située en face du Palais de justice. L'ultimatum des deux sans-papiers est fixé à 16h. Ils font partie d'un groupe de réfugiés qui se sont réfugiés dans l'église des Minimes située non loin de la place Poelaert. Les 23 autres Iraniens du groupe ont été délogés de l'église par la police. Ces sans-papiers menaçaient de s'immoler.
Fabien Ansaldi (St.)
Revendication
Ces Iraniens réclament des papiers leur permettant de résider sur le territoire belge. Cela fait des années qu'il ont effectué une demande mais rien ne semble bouger du côté du Haut Commissariat aux réfugiés. Certaines de ces personnes sont en Belgique depuis, 4, 6 ou même 8 ans... De par leur statut, ces réfugiés n'ont accès à aucun services sociaux. Envisager un retour au pays est impossible car les autorités iraniennes les éxécuteraient s'ils passaient la frontière. Ces sans-papiers n'ont donc pas grand chose à perdre ...
Ce groupe de sans-papiers avait déjà été sous le feu des médias lorsqu'ils s'étaient réfugiés dans les locaux du foyer culturel de l'Universté Libre de Bruxelles (ULB). Christiane Opdebeeck, retraitée, fait partie du Comité de soutien et suit ce groupe d'Iraniens depuis 2003. « Ce n'est pas la première action que ce groupe crée pour que l'on se penche sur leur cas, tout a été fait en secret et tout se fait à l'improviste. Vous savez, ces gens veulent tout simplement vivre normalement, le gouvernement belge ne leur donne tout simplement pas ce droit. »
Le quartier du Palais de Justice sous haute surveillance
Quartier bouclé, police omniprésente, les langues se délient difficilement mais certains s'expriment tout de même : « Dans le centre ouvert, nous devons vivre avec 4 euros d'argent de poche par jour ! », s'insurge la femme d'un sans-papiers présent dans l'église. « Mon mari a commencé une grève de la faim, il a perdu 12 kilos, personne ne s'est penché sur son cas ! », continue-t-elle. « Le Haut Commissariat des réfugiés nous ment coup sur coup ! », déclare un autre iranien, plus vindicatif. « A chaque fois, ils nous racontent qu'il vont s'occuper de notre cas et puis on n'a plus de nouvelles d'eux, ou alors, ils se disent prêts à faire quelque chose mais nous demandent, par exemple, d'attendre que les élections soient passées... »
Un périmètre de sécurité a été dressé dès 8h00, ce matin. La presse reste tenue à l'écart. La situation semble être restée calme jusqu'à présent. Des négociateurs de la Direction des Unités Spéciales (DSU) ont été dépêchés sur place. La police fédérale précédée du GIGN, le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, avait encerclé les lieux, ils étaient prêts à intervenir. Les troupes s'étaient alignées en file indienne derrière le bâtiment... Chaque acteur présent attendait qu'il se passe quelque chose... L'assaut a été donné peu avant 13h00... Quatre Iraniens ont été arrêtés judiciairement, le reste des occupants de l'église ont été conduits au commissariat central de Bruxelles. L'avocat des occupants, Georges Henri Beauthier, a déclaré qu'il s'inquiétait du sort qui sera réservé aux ressortissants iraniens. Le cas de la vingtaine de ressortissants iraniens n'a pas encore été traité et ils se retrouvent arrétés administrativement. Selon toute vraisemblance, ils risquent de passer quelque temps en centre fermé...
Le GIGN est donc venu aider la DSU
Source : http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=312156
on a même droit a une petite photo
Une autre photo, mais d'un chien de la DSU, avec une espèce de caméra si je me trompe pas ?
(http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=291940)
Par ailleurs, avant l'assaut, trois personnes ont été arrêtées administrativement par la police pour avoir franchi le périmètre de sécurité. Ce périmètre de sécurité a été dressé par la police de la zone de Bruxelles Ixelles dès 8h.
Les pompiers et les services de secours médicaux sont sur place. Une cinquantaine de policiers locaux sont mobilisés. Un renfort a été demandé à la Direction des Unités Spéciales (DSU) de la police fédérale.
Deux d'entres eux sont toujours en haut d'une grue d'un chantier situé place Poelaert, à Bruxelles. Ils menacent de sauter dans le vide depuis 7h ce matin.
Les négociateurs de la police fédérale tentaient de dialoguer avec les ressortissants iraniens mais il y aurait eu peu de communication entre les occupants de l'église et les forces de l'ordre, selon la police. Des représentants de l'Office des étrangers se trouvent sur place. Les ressortissants iraniens souhaitent obtenir des garanties pour ne pas être expulsés vers leur pays et bénéficier de la protection subsidiaire.
Source : www.rtl.be
Autre texte (plus sur la situation) :
Depuis ce matin, deux Iraniens menacent de sauter d'une grue située en face du Palais de justice. L'ultimatum des deux sans-papiers est fixé à 16h. Ils font partie d'un groupe de réfugiés qui se sont réfugiés dans l'église des Minimes située non loin de la place Poelaert. Les 23 autres Iraniens du groupe ont été délogés de l'église par la police. Ces sans-papiers menaçaient de s'immoler.
Fabien Ansaldi (St.)
Revendication
Ces Iraniens réclament des papiers leur permettant de résider sur le territoire belge. Cela fait des années qu'il ont effectué une demande mais rien ne semble bouger du côté du Haut Commissariat aux réfugiés. Certaines de ces personnes sont en Belgique depuis, 4, 6 ou même 8 ans... De par leur statut, ces réfugiés n'ont accès à aucun services sociaux. Envisager un retour au pays est impossible car les autorités iraniennes les éxécuteraient s'ils passaient la frontière. Ces sans-papiers n'ont donc pas grand chose à perdre ...
Ce groupe de sans-papiers avait déjà été sous le feu des médias lorsqu'ils s'étaient réfugiés dans les locaux du foyer culturel de l'Universté Libre de Bruxelles (ULB). Christiane Opdebeeck, retraitée, fait partie du Comité de soutien et suit ce groupe d'Iraniens depuis 2003. « Ce n'est pas la première action que ce groupe crée pour que l'on se penche sur leur cas, tout a été fait en secret et tout se fait à l'improviste. Vous savez, ces gens veulent tout simplement vivre normalement, le gouvernement belge ne leur donne tout simplement pas ce droit. »
Le quartier du Palais de Justice sous haute surveillance
Quartier bouclé, police omniprésente, les langues se délient difficilement mais certains s'expriment tout de même : « Dans le centre ouvert, nous devons vivre avec 4 euros d'argent de poche par jour ! », s'insurge la femme d'un sans-papiers présent dans l'église. « Mon mari a commencé une grève de la faim, il a perdu 12 kilos, personne ne s'est penché sur son cas ! », continue-t-elle. « Le Haut Commissariat des réfugiés nous ment coup sur coup ! », déclare un autre iranien, plus vindicatif. « A chaque fois, ils nous racontent qu'il vont s'occuper de notre cas et puis on n'a plus de nouvelles d'eux, ou alors, ils se disent prêts à faire quelque chose mais nous demandent, par exemple, d'attendre que les élections soient passées... »
Un périmètre de sécurité a été dressé dès 8h00, ce matin. La presse reste tenue à l'écart. La situation semble être restée calme jusqu'à présent. Des négociateurs de la Direction des Unités Spéciales (DSU) ont été dépêchés sur place. La police fédérale précédée du GIGN, le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, avait encerclé les lieux, ils étaient prêts à intervenir. Les troupes s'étaient alignées en file indienne derrière le bâtiment... Chaque acteur présent attendait qu'il se passe quelque chose... L'assaut a été donné peu avant 13h00... Quatre Iraniens ont été arrêtés judiciairement, le reste des occupants de l'église ont été conduits au commissariat central de Bruxelles. L'avocat des occupants, Georges Henri Beauthier, a déclaré qu'il s'inquiétait du sort qui sera réservé aux ressortissants iraniens. Le cas de la vingtaine de ressortissants iraniens n'a pas encore été traité et ils se retrouvent arrétés administrativement. Selon toute vraisemblance, ils risquent de passer quelque temps en centre fermé...
Le GIGN est donc venu aider la DSU
Source : http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=312156
on a même droit a une petite photo
Une autre photo, mais d'un chien de la DSU, avec une espèce de caméra si je me trompe pas ?
(http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=291940)
Dernière édition par le Ven 24 Nov - 18:57, édité 2 fois
